La religion catholique, héritée des colons espagnols, est fortement ancrée dans les traditions lors des mariages aux Philippines. Le mariage à l’Église est un passage obligé pour des jeunes gens qui veulent vivre ensemble, le concubinage étant très peu répandu.
Le marié porte le vêtement traditionnel : le barong tagolog. C’est une tunique ample, transparente, ornée de motifs, portée par-dessus un débardeur blanc, assortie à un pantalon beige. Elle peut être confectionnée dans deux sortes de tissus : le tissu pina (tissage de fibres de feuilles d’ananas) ou dans le tissu jusi (tissage de fibre d’abaca, un bananier de l’île). La mariée porte une robe blanche, symbole de pureté et de virginité, confectionnée dans les mêmes tissus que ceux utilisés pour les barong.
La messe de mariage correspond au rite traditionnel catholique, si ce n’est qu’après l’échange des consentements, les témoins déposent une corde blanche autour du cou des mariés et les attachent l’un à l’autre pour symboliser la création de ce nouveau lien, sous les applaudissements de l’assistance.
Choisis par les mariés, c’est un véritable honneur d’être demandé comme ninong (pour les hommes) ou comme ninang pour les femmes. Si leur rôle principal est de guider les mariés dans leur vie de couple, ils doivent également signer à leur place leur contrat de mariage. Ils sont mis à l’honneur durant la soirée, étant les seuls autorisés à danser avec les mariés.
Beaucoup d’invités participent au banquet composé de porcs, fournis et préparés par la famille du marié, et de riz accompagné de légumes, confectionné par la famille de la mariée. Dans la salle, les jeunes mariés dominent l’assistance à partir d’une estrade richement décorée appelée gazebo (nid d’amour). Devant eux sont dressées les tables des parrains, hommes et femmes séparés, puis le reste des convives. Le dîner est rapide et les invités repartent dès la fin du dessert.
Tour d’horizon de la culture philippine :